Les Autochtones et le cycle des saisons

Du printemps à l’automne, les premiers peuples se préparaient méticuleusement pour passer l’hiver canadien. De la récolte à la confection d’habits et d’outils, un grand respect pour la force de l’hiver était omniprésent dans les sphères de la vie traditionnelle. Ce respect n’était pas de la peur, les Autochtones savaient profiter des jours courts et froids pour passer du temps en famille et en communauté, à conter les légendes et à partager la sagesse ancestrale.

Une connaissance intime de l’hiver

Depuis des millénaires, les peuples autochtones ont trouvé des moyens ingénieux de survivre, et même de prospérer, dans des conditions rigoureuses. Vous avez sûrement déjà entendu parler des infatigables chiens de traîneaux des Inuit (les qimmiit). Saviez-vous que ces chiens étaient aussi dressés pour trouver à l’odorat les trous de respiration des phoques sur la banquise et qu’ils pistaient le caribou en été ? Le chien alpha était capable de retrouver son chemin à la maison même dans les conditions de tempête les plus extrêmes. Les longs traîneaux (qamutiik) étaient construits selon des techniques traditionnelles en bois avec des lattes horizontales afin de traverser la banquise arctique en sécurité et avec une grande efficacité.

Les premiers peuples savaient tirer profit de l’hiver. Le jeu serpent à neige consistait à projeter une lance en bois sur la longueur d’une surface de neige damée. Ce jeu ancien était une compétition sportive entre les hommes des Premières Nations après la saison de chasse. Dans le Grand Nord, les Inuit avaient des jeux comme le coup de pied en hauteur ou le saut groupé pour rester en forme durant l’hiver. Le saut sur couverture et le lancer de harpon permettaient, quant à eux, d’affiner la précision.

S’adapter aux éléments

Les premiers peuples utilisaient les matériaux sous la main avec ingéniosité pour faire face aux rudes conditions climatiques. Des os et des planches de bois devenaient des skis, peaux d’animaux et plumes de canard devenaient des sacs de couchage. Pour rendre les gants et les parkas étanches, les fourrures de castor et de loup étaient utilisées. Les Inuit fabriquaient aussi des lunettes de montagne à partir de bois, d’os ou des défenses de morse afin d’améliorer leur visibilité et de prévenir contre l’éblouissement.

Nos légendes d’hiver

Votre guide autochtone vous contera l’hiver canadien avec force de détails croustillants puisés dans les légendes des premiers peuples. Ici, vous aimerez l’hiver – la majesté des paysages et la neige immaculée.

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